samedi 24 janvier 2009

19 - Soutien aux patrons fortunés

Dans ce texte je réponds sur un autre blog à un détracteur particulièrement hargneux, injurieux, sottement convaincu par les apparences grossières de ce monde et qui ne jure que par la victimisation du prolétariat. Sous prétexte que je critique les revendications ouvrières et encore bien d'autres choses, il me reproche de vouloir faire l'apologie de la loi du plus fort, du nazisme, de l'eugénisme... Tout en récusant ses "ânesques" accusations, je défends ouvertement la légitimité morale, l'utilité économique, la souveraineté du patron, même lorsque celui-ci pioche dans la caisse de l'entreprise pour augmenter sa fortune personnelle...

Cher détracteur,

Je privilégie avant tout la courtoisie. J'accepte les injures ai-je dit dans un autre commentaire. Je n'ai jamais ajouté que j'acceptais de répondre à ces détracteurs bêtement agressifs, stérilement haineux. Mais, noblesse d'esprit oblige, je vous réponds quand même.

J'ai toujours respecté mes interlocuteurs, toujours argumenté au lieu de hurler, toujours été chevaleresque avec mes détracteurs, ce qui n'est pas nécessairement le cas de ces adversaires qui croient parler quand ils ne font que braire...

Je demeure courtois contrairement aux chiens qui s'ingénient comiquement à me railler systématiquement. Je cherche aussi, je ne le nie pas, à ridiculiser les adversaires de votre espèce tirant aveuglément sur leur cible atavique.

Je suis là aussi pour dénoncer les vils comportements. Vous êtes un sinistre esprit, plus personne n'en doute à la lecture de vos abjections. A présent que j'ai contribué à faire tomber le masque, la haine stérile semble être votre dernier recours.

Je suis néanmoins très content que mes textes ne laissent pas indifférents ceux qui, précisément, se sentent visés. C'est le but : faire réagir sur les points les plus sensibles. C'est ce qu'on appelle la littérature.

Je suis le révélateur des vraies natures. J'exacerbe vos sentiments cachés, ce qui a l'avantage de faire ressortir votre véritable fond, de dévoiler vos noirceurs. Dans votre message il y a tout le concentré de la vilenie humaine : injustice sociale, bêtise gratuite, mépris de la différence, intolérance, incitation à la haine entre les classes...

Pas mal pour quelques textes de votre ennemi Izarra que vous prétendez très mauvais...

Vous avez bien tort de ne pas vouloir, comme vous dites, "perdre votre temps" à me répondre ! Moi j'ai du "temps à perdre" à redresser les travers de mes semblables. Au moins je donne l'exemple du dévouement charitable, quand vous donnez celui de l'égoïsme. Moi j'ai du "temps à perdre" à me pencher sur les tares de mes contemporains, du "temps à perdre" à dénicher pour mieux les dénoncer les imposteurs, les menteurs, les profiteurs, les abrutis, les "bêleurs", les dictateurs de la pensée...

PENSEE UNIQUE, sainte pensée unique, quand tu enchaînes les esprits, mènes la danse, entraînes le monde dans ton sillage rigoureusement, dramatiquement rectiligne... Mes textes ont au moins une vertu : faire sortir de leur tanière les tyrans de la pensée unique qui ne souffrent pas les discours sortant de l'ornière métiadico-politiquement correcte.

Les beaux esprits apprécient la verve izarrienne. La roture, en général, ne comprend pas le discours supérieur que j'adopte. J'ajoute que je n'ai pas peur des mots que j'emploie : je dis VIEUX au lieu de senior, NOIR, voire NEGRE au lieu de black, GROSSE pour ronde, etc. Je refuse l'hypocrisie consistant à édulcorer la réalité par l'emploi abusif de termes mensongers, aussi dure que soit cette réalité.

Recevoir en pleine face l'éclat de la vérité peut parfois être vécu comme une éprouvante expérience, une dure leçon de vie. Votre réaction est humaine. Personnellement je ne suis pas responsable du caractère tranchant de la vérité.

Je suis la cible atavique de ceux qui voient en moi l'ennemi héréditaire de LEUR condition socio-culturelle. J'incarne ce qu'ils haïssent le plus de génération en génération. Mes préférences personnelles, je ne le cache pas, vont vers les patrons, les gens fortunés, les érudits, les aristocrates, les mondains, les artistes et non vers les faibles, les perdants, les petits, vers ceux qui se posent en éternelles victimes du système, de la société, du travail, de leurs voisins, bref ceux qui geignent devant plus beau, plus digne, plus grand qu'eux.

En ce qui concerne votre question sur les "commentaires disparus de mon blog", je vous réponds que je n'en sais rien et je répète que je ne suis pas connecté en permanence. Il est donc fort possible que des détracteurs manquant de courage regrettent leurs commentaires et les effacent avant que j'aie le temps d'en prendre connaissance. Quel intérêt aurais-je à effacer des commentaires ? Bien au contraire, les commentaires ineptes, injurieux ou inconsistants postés sous mes textes sont mes meilleurs arguments de défense, par conséquent j'ai tout intérêt à les laisser en ligne.

Vous m'accusez de faire l'apologie de la loi du plus fort, du nazisme, de l'eugénisme...

Vos conclusions à mon sujet sont très graves. Surtout pour vous car cela signifie que vous êtes incapable d'interpréter correctement un discours à l'origine très sain. Vos ornières mentales assimilent à l'eugénisme, au nazisme une pensée qui a le tort d'être différente de la vôtre ! Ce qui est révélateur de la manipulation médiatique sur les esprits les plus faibles...

Je ne cautionne nullement la loi du plus fort, bien au contraire. C'est vous qui semblez assimiler la force, le bonheur, le bien-être, l'épanouissement personnel à la fortune, à la position sociale, au pouvoir. Personnellement je n'ai aucune ambition professionnelle. La conquête de biens matériels m'intéresse assez peu. Je ne manque de rien, mange à ma faim, ne cherche pas à avoir une voiture plus puissante, plus belle que celle de mon voisin. Pourquoi devrais-je revendiquer l’accès à des richesses matérielles, à des privilèges financiers qui ne me sont pas dus ? Je ne souhaite pas particulièrement voyager en première classe à l'autre bout du monde. Je ne suis pas jaloux des milliardaires qui se promènent en jet privé. Je ne convoite pas le compte en banque de tel ou tel ministre, ni de qui que ce soit d'ailleurs.

A partir de là je ne suis pas choqué que des patrons "s'en mettent plein les poches" comme vous dites. Ils ne me volent pas, je ne manque de rien, pourquoi devrais-je leur réclamer des comptes ? Et d'ailleurs, même s'ils me volaient quelques euros... Et après ? Je demeurerai vivant, je mangerai toujours à ma faim. Je serai, quoi qu'il en soit, toujours considéré par plus pauvre que moi (et cette fois je parle de VRAIS pauvres des pays du tiers-monde), comme un nanti.

Nos SMICARDS pleurnichards devraient avoir honte ! Ils se plaignent de ne pouvoir payer leur horrible maison Phénix avec leurs "petits" salaire... Bien des crève-la-faim de pays d'Afrique ou d'Asie aimeraient avoir leur "problèmes". Nos SMICARDS prétendument sous-payés, exploités par leurs patrons, eux au moins ne meurent pas de faim. Ils ont un toit, une télévision, parfois avec des bouquets de chaînes, une voiture, l'eau courante... Bref, vus depuis le Mali, nos SMICARDS endettés sont des pachas, des coq-en-pâte repus, gavés de richesses, blasés de bien matériels au point de ne même pas voir que leur malheur ferait le bonheur de millions de VRAIS déshérités.

Rien que le fait d'avoir l'eau courante potable chez soi, c'est un luxe suprême. Oui, un luxe inouï ! Evidemment, cela semble tellement banal, tellement dérisoire sous nos latitudes et à notre époque que beaucoup d'esprits parfaitement conditionnés par des habitudes d'accumulations de richesses inutiles, par des réflexes de gaspillage, par des goûts superflus, ne le voient même pas.

Il y a des "pauvres gens" dans notre pays, des petits ouvriers à la vue réduite, aux aspirations étriquées, aux idéaux minuscules qui crèvent de ne pas avoir la même voiture que leurs patrons, qui pleurent de ne pas pouvoir partir en vacances plus loin que les côtes bretonnes, qui estiment être victimes d'une terrible injustice parce que leurs revenus ne leurs permettent pas d'entrer dans les mêmes hôtels que leur sous-chef d'unité de production, bref il y a des "pauvres gens" dans notre pays qui veulent faire la révolution parce que leurs supérieurs hiérarchiques gagnent dix fois, cent fois plus que leur SMIC...

Nés dans un état républicain qui en plus de respecter leurs droits inaliénables d'êtres humains, leur offre l'eau courante potable, la vaccination, l'assurance médicale, la technologie, les infrastructures les plus modernes, nés dans un des états les plus riches, les plus justes, les plus démocratiques de la planète, ils se plaignent encore parce que le sort ne leur a pas donné de quoi satisfaire leurs exigences de jaloux, d'enfants gâtés, de capricieux ventrus...

Vous prétendez que je fais l'apologie de la loi du plus fort... Alors que c'est eux, les SMICARDS pleurnichards qui aimeraient prendre le pouvoir pour l'exercer avec iniquité et non égalité ! Eux défendent le règne de l'arbitraire consistant à donner à ceux qui ne le méritent pas des richesses qui ne leur appartiennent pas. Tel Ubu réclamant des privilèges indus, vous réclamez pour les ouvriers des parts qui ne leur reviennent pas.

Ils ont leur SMIC, c'est leur salaire, pourquoi devraient-ils gagner plus que ce qu'ils fournissent en travail sous prétexte que leurs patrons reçoivent cent fois, mille fois plus d'argent qu'eux ? Si un patron touche de l'argent indu, c'est SON problème, pas celui des ouvriers. De quoi se plaignent les ouvriers à partir du moment où ils touchent mensuellement ce qui leur est dû ?

Je n'appelle pas cela de l'esprit de justice, j'appelle cela tout simplement de la convoitise. C'est se mêler de ce qui ne les regarde pas. Si le patron vole dans les caisses de l'entreprise, c'est une affaire entre lui et la justice. A partir du moment où les ouvriers touchent leurs salaire, ils n'ont pas droit au chapitre. La malhonnêteté d'un patron ne saurait en aucun cas justifier des privilèges financiers à l'égard des ouvriers.

Vous jetez la pierre aux actionnaires qui selon vos termes "s'engraissent sur le dos des ouvriers". Venons-en au processus de création d'emplois : le patron crée son entreprise, ce qui nécessairement fait naître des emplois, puis après des années de plein emploi, le patron pour des raisons économiques décide de licencier.

Envisageons autrement le problème : le patron ne crée aucune entreprise. Il décide de devenir ouvrier pour réduire le stress, par manque d'ambition ou pour toute autre raison qui le regarde. Bref, le patron opte pour la non création d'entreprise : tous vos problèmes sont résolus. Ou plutôt, il n'y a pas de problèmes. Il n'y a plus que des chômeurs permanents.

Vous hurlez sur les actionnaires qui "s'engraissent sur le dos des ouvriers", sur l'injustice des licenciements, sur la "fortune honteuse" des patrons, mais toute création d'entreprise implique à des moments donnés l'étape de la naissance - que ce soit dans la douleur ou la joie-, l'étape de la croissance prometteuse, l'étape du plein emploi -la plus glorieuse-, enfin celle du licenciement. Elle implique aussi les actionnaires, les gagnes-petits, les profiteurs, les courageux, les malhonnêtes, les travailleurs, les faiseurs de fortunes, etc. Tout le monde y trouve son compte, profiteurs comme travailleurs. Et la morale n'a rien à voir avec le bourdonnement de la ruche humaine.

Toute entreprise, à l'image des êtres vivants, des états, des empires, des planètes, a une naissance, une vie, une période de prospérité, de déclin, puis finit par mourir comme meurent les êtres humains, les animaux, les modes, les idéologies.
Pour éviter tous ces désagréments inhérents à l'entreprise, vous préféreriez qu'il n'y ait pas d'entreprise du tout ?

Autant ne pas souhaiter venir au monde ! A ce compte, cessons de faire des enfants. Ainsi en ne les faisant pas naître, nous leur ferons éviter tous les problèmes liés à la vie : pas d'angoisse de la mort, pas de problème de chômage, pas de maux dentaires...

Personnellement je ne connais aucune entreprise humaine qui soit parfaite. Maintenant si vous préférez ne pas profiter de la créativité des patrons, de leur ambitions personnelles, de leur sens des responsabilités, libre à vous de ne pas les servir, ainsi vous ne contribuerez pas à "engraisser les actionnaires".

Mais après il ne faudra pas mettre sur le dos des patrons votre situation de chômeur permanent.

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Qui est Raphaël Zacharie de IZARRA ?

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Oisif mélancolique, oiseau unique, ange joliment plumé, ainsi se présente l’auteur de ces lignes (une sorte de Peter Pan cruel et joyeux, mais parfois aussi un rat taciturne). Au-delà de cette façade mondaine, loin de certaines noirceurs facétieuses j’ai gardé en moi une part de très grande pureté. Dans mon coeur, un diamant indestructible d’un éclat indescriptible. Cet éclat transcendant, vous en aurez un aperçu à travers mes modestes oeuvres. Est-ce une grâce de me lire, pensez-vous? Osons le croire.