jeudi 13 juin 2013

180 - L'amour est une citrouille


Il y en a qui parlent d’amour avec flamme, d‘autres sans artifice, certains l’évoquent même du bout des lèvres, incapables de peindre ce mystère. La plupart, ne pouvant s’empêcher de se singer mutuellement, font de l’amour le plus fameux stéréotype du monde.

En fait l’amour s’accorde très bien avec les cuisses de grenouilles mais se marie fort mal avec les chaussettes.

L’amour est une citrouille.

Toutefois des esprits malicieux me contrediront en prétendant que l’amour est un potiron. A ceux là je répondrai d’aller vérifier la mensongère rotondité des poires, tâter de la gomme ou ramasser des noix.

Rien ne se mange tout cru dans ce fruit étrange, tout se digère pourtant une fois cuit, assaisonné, préparé : ce qui est amer est amer, ce qui est sucré est sucré, ce qui est dur est dur, ce qui est acide est délicieux... Cette citrouille (verte) ne trompe personne, elle roule et c’est normal car elle est ronde. Ronde comme un chemin de fer qui enfume le ciel et motive les troupes. Vous me direz : la citrouille c’est toi, c’est ton coeur, c’est ta plume et tu écris n’importe quoi.

A ceux-là je répondrai : oui.

Ou non.

En tout cas ceux qui parlent de l’amour à demi-mots ou à pleines louches ne savent pas que je change mes chaussettes quand elles puent. Ils se focalisent tellement sur les cuisses de batraciens que la couleur verte leur fait perdre la boule. Et l’amour pendant ce temps roule, roule...

Et atteint son but.

Sur la tête à Toto ? Dans le coeur des amants ? Sur le cul d’une vache ?

En aucune façon ! Pas dans le cas présent en tout cas. L’amour dont je parle dans ce texte atterrit toujours à son point de chute. Certes me direz-vous, mais où ça donc ?

Ici.


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Qui est Raphaël Zacharie de IZARRA ?

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Oisif mélancolique, oiseau unique, ange joliment plumé, ainsi se présente l’auteur de ces lignes (une sorte de Peter Pan cruel et joyeux, mais parfois aussi un rat taciturne). Au-delà de cette façade mondaine, loin de certaines noirceurs facétieuses j’ai gardé en moi une part de très grande pureté. Dans mon coeur, un diamant indestructible d’un éclat indescriptible. Cet éclat transcendant, vous en aurez un aperçu à travers mes modestes oeuvres. Est-ce une grâce de me lire, pensez-vous? Osons le croire.